Casey Camp et ses deux fils au cours de la manifestation ‘Rejeter et Protéger’, à Washington, D.C. (Photo Garth Lenz pour Bold Nebraska et ILCP)

 

Maïs de Résistance
Par Bold Nebraska
Publié sur Censored News
Mercredi 8 juin 2016
Traduction Christine Prat

 

Casey Camp – une dirigeante Ponca très engagée, actrice et écologiste – attire l’attention de tous quand elle entre dans la salle. Sa force est ressentie immédiatement et ses paroles vous restent longtemps après qu’elle les ait prononcées. C’est Casey qui a eu l’idée d’amener du maïs Ponca à d’autres familles dans le monde pour partager notre cran et notre détermination à bloquer les pipelines pour sables bitumineux et autres pétroles dangereux.

« Le Maïs Ponca a continué à être partagé à travers les Amériques du Nord et du Sud, » a expliqué Casey Camp. « J’ai offert du maïs à d’autres Peuples Autochtones au cours de tous mes voyages, et j’ai reçu des paroles d’encouragement, de gratitude et des prières pour bénir le maïs. Ceux à qui j’en ai offert en Amérique du Sud s’y réfèrent comme ‘Graine de Résistance’, expression tangible, dans sa croissance et sa récolte, du combat contre le Génocide Environnemental. »

 

LE ‘MAIS DE RESISTANCE’ PONCA SACRE A NOUVEAU PLANTE SUR LE TRAJET DU KEYSTONE XL

 


Amos Hinton et Mekasi Horinek de la Tribu Ponca d’Oklahoma, et le fermier Art Tanderup en 2014, plantant le maïs sacré Ponca corn dans la ferme des Tanderup (Photo: Mary Anne Andrei)

 

Par Jane Kleeb
Bold Nebraska

Une graine de maïs signifie beaucoup de choses – de la nourriture, du carburant bio, une pellicule pour des médicaments, du plastic bio, du fourrage pour le bétail. La graine de maïs est aussi devenue un symbole adoré pour notre résistance collective aux sables bitumineux et à la production irresponsable de pétrole dangereux pour notre terre, nos droits de propriété, le climat et l’eau.

Au cours des trois dernières années, des membres de la famille Camp, de la Nation Ponca d’Oklahoma, sont retournés sur leur terre ancestrale au Nebraska, pour planter des lignes de ‘maïs de résistance’ Ponca Sacré dans la ferme d’Art et Helen Tanderup à Neligh – cette terre se trouve aussi directement sur le trajet prévu pour le pipeline Keystone XL et c’est une terre sacrée pour les Ponca.

« Une fois de plus, nous avons fait le voyage jusqu’à la ferme des Tanderup, de l’Oklahoma au Nebraska, sur la Piste des Larmes des Ponca, pour planter les graines de résistance Ponca sacrées » dit Mekasi Camp Horinek, fils de la militante Autochtone Casey Camp. « Non seulement dans la terre du pays de nos ancêtres, mais aussi dans le cœur et l’esprit des gens qui honorent, respectent et protègent notre Mère la Terre, tandis que les racines de ces graines de résistance s’étendent à travers tous les continents, tout comme la prise de conscience du combat contre le Keystone XL et pour protéger Notre Mère la Terre pour les générations futures ».

Mekasi avait conduit toute la nuit pour arriver à la ferme d’Art et Helen au lever du soleil. Il est entré dans le champ d’un cœur solide, a offert du tabac et chanté le chant de la plantation du maïs pour une bonne récolte. Cette cérémonie du lever du soleil est particulière à Mekasi et la Nation Ponca. Un don transmis depuis des générations avant lui est toujours vivant jusqu’à aujourd’hui.

Il n’y a ni foule ni caméras de télévision. Juste deux familles liées pour toujours par leur amour partagé de la terre et de l’eau, le respect des vies Ponca détruites par notre gouvernement, et la détermination de bloquer le Keystone XL.

« Nous nous sentons honorés de planter notre deuxième récolte de maïs sacré Ponca. Le partenariat avec nos parents du sud rend honneur à ceux qui ont été forcés de quitter leur pays, » dit le fermier Art Tanderup. « Tandis que nous nous préparions à planter, Mekasi nous a parlé de son grand-père, jeune alors, qui a marché à travers la terre de cette ferme dans des conditions terribles. L’esprit de la Femme Bison Blanc vit dans cette communauté. »

La ferme d’Art et Helen Tanderup se trouve des deux côtés de la « Piste des Larmes Ponca » historique, le voyage tragique des membres de la tribu déportés de force du Nebraska il y a 138 ans, et sur le trajet projeté du Keystone XL. Helen Tanderup est le pilier de la ferme familiale. Elle a grandi sur cette terre et connaît chaque arbre et chaque feuille qu’elle a aidé à planter, et elle sera là, comme l’an passé, pour s’occuper du maïs. Les femmes sont parfois négligées dans certains combats écologistes, mais dans nos efforts pour bloquer le pipeline, les femmes y sont au cœur et sont les travailleuses qui seront toujours prêtes à prendre la direction.

 


Helen Tanderup dans son champ, avec le maïs rouge Ponca sacré de la première récolte

 

En plus du maïs Ponca planté à Neligh, la Nation Ponca a planté le maïs sacré récolté l’an dernier en Oklahoma. A l’image des ‘quatre vents’, la Nation Ponca a planté quatre parcelles de huit hectares, utilisant le maïs de la récolte de l’an dernier, une action puissante de la part des Ponca, étant donné que le maïs qu’ils ont planté n’avait pas touché leurs racines du sol du Nebraska depuis plus de 130 ans.

Art Tanderup a fait certifier le maïs au Ministère de l’Agriculture US pour s’assurer qu’il y a un fichier officiel*. Nos actions ont une profonde signification personnelle pour nos familles, et maintenant, l’action du maïs est aussi enregistrée dans les fichiers officiels* du gouvernement.

 

Publié par Brenda Norrell brendanorrell@gmail.com

 

* Quand il n’y a pas de patente officielle sur une variété de maïs (ou toute autre céréale), on court le risque que Monsanto dépose une patente et fasse payer des droits aux agriculteurs traditionnels auxquels ils ont volé des échantillons…

 

 

LES SIOUX YANKTON ET IHANKTONWAN, ESSAIENT D’OBTENIR LE REJET DE LA DEMANDE DE TRANSCANADA A LA COMMISSION D’UTILITE PUBLIQUE DU DAKOTA DU SUD DE STATUER SUR UN PERMIS, LE 6 JANVIER 2015

Par La Tribu Sioux Yankton
Thomasina Realbird, Sioux Yankton
Faith Spotted Eagle, Présidente du Traité Ihanktonwan*
Publié sur Censored News
Mercredi 31 décembre 2014
Traduction Christine Prat

 

NATION SIOUX YANKTON – Dans une action menée avec détermination, la Tribu Sioux Yankton va croiser le fer avec Transcanada le 6 janvier, afin d’essayer d’obtenir le rejet de la demande de Transcanada de faire officialiser le passage de l’oléoduc Keystone XL à travers le Dakota du Sud. La Tribu avancera l’argument selon lequel tant de choses ont changé dans la constatation des faits et les conclusions légales ainsi que les cinquante conditions initiales devant être remplies par Transcanada, que c’en est devenu un nouvel oléoduc.
Les trois autres tribus présenteront des arguments soutenant la motion des Yankton.
Durant l’automne 2014, 41 intervenants et quatre tribus ont déposé des interventions contre le développement de l’oléoduc KXL durant des sessions de la Commission d’Utilité Publique du Dakota du Sud animées par trois membres de cette institution. En plus des Yankton, les quatre autres tribus sont celles de Cheyenne River, Rosebud et Standing Rock.
Les autres intervenants sont des ONG, des citoyens et des propriétaires de terres du Dakota du Sud et du Nebraska.
Beaucoup d’intervenants du Dakota du Sud sont membres de ‘NOKXL Dakota’ [Pas de KXL Dakota], qui constitue une puissante coalition de tribus, de propriétaires de terres et d’ONG, entre autres l’Action Rurale du Dakota, qui est intervenu quand la Commission d’Utilité Publique a certifié l’oléoduc KXL en 2010. Bold Nebraska [Nebraska Sans Peur] et d’autres propriétaires de terres du Nebraska ont également été acceptés comme intervenants.
La Commission d’Utilité Publique a accepté toutes les interventions, entre autres celles du Réseau Environnemental Autochtone, du Conseil Intertribal sur la Politique Publique, du Sierra Club, de 350.org, de la Fédération pour la Vie Sauvage du Dakota du Sud, et de la Commission d’Utilité Publique de Rosebud.
Au cours de la session de décembre 2014 de la Commission d’Utilité Publique, les tribus et les autres parties ont présenté leurs objections essentiellement par le biais de motions préalables mais n’ont pas été autorisées à argumenter lors de la session proprement dite.
Il s’avère que les sessions de la Commission d’Utilité Publique n’autorisent pas les arguments oraux, ce qui est inhabituel pour une institution exerçant un pouvoir de réglementation juridictionnel. Il reste à voir si cela va changer durant la session du 6 janvier.
Lors de la session du 6 janvier, des parties présenteront des faits déjà découverts pertinents pour la procédure. Après la date du 6 janvier, un calendrier accepté par tous a été fixé pour d’éventuelles découvertes de faits au cours des quatre mois qui se concluront par une dernière session dans la première semaine de mai. Le processus d’intervention a réuni une puissante coalition d’intervenants qui défendent leurs droits à une vraie procédure en tant que citoyens de ce pays. Les tribus affirment leurs droits de protéger les terres des traités, l’eau et les droits humains de vivre en sécurité sur une terre qu’ils habitent depuis des siècles. La terre n’inclut pas seulement les terres selon les traités, mais aussi des terres qui n’ont jamais été cédées et sont considérées comme ayant le statut de territoire occupé ; et des terres qui appartiennent en titres à certaines tribus comme Rosebud et Oglala. Yankton a combattu l’oléoduc KXL depuis 2008 et continuera jusqu’à ce que le KXL s’en aille.
Après la session du 6 janvier de la Commission d’Utilité Publique, la coalition NOKXL Dakota hébergera un Cercle de Prière dans la Rotonde du Capitole pour célébrer l’unité, la solidarité, l’opposition ininterrompue et la victoire de l’unification qui ne cèdera pas de terres à une entité étrangère et ne compromettra pas le climat pour les générations à venir.

Si vous avez des questions, contactez : Thomasina Realbird (00 1) (303) 673 9600 ou Faith Spotted Eagle (00 1) (605) 481 0416

 

*Le 25 janvier 2013 les Nations Sioux ont signé un Traité International (c.à.d. Inter nations Sioux, ouvert aux autres Nations voulant les rejoindre) pour Protéger le Sacré des Projets de Sables Bitumineux.

DakotaSacred23-1-2013

L’introduction :
Les représentants de Nations, tribus et gouvernements Autochtones souverains, participant au Rassemblement pour Protéger le Sacré des 23 au 25 janvier 2013, pour le 150ème anniversaire du Traité Entre les Pawnee et les Sioux Yankton, se sont rassemblés sur les terres Ihanktonwan et ont résolu par consentement libre, préalable et informé de s’engager par traité à être pour toujours respectés et protégés.
Voir le texte intégral du Traité, en anglais

 

au micro, Faith Spotted Eagle, à sa droite sur la photo Casey Camp-Horinek

FAITH SPOTTED EAGLE : LES FEMMES SONT LA POUR NOURRIR, MAIS ELLES SONT AUSSI DES ‘MERES OURS’, PRETES A DEFENDRE LA TERRE ET L’EAU

Par Brenda Norrell
Censored News
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Mardi 22 avril 2014
Traduction Christine Prat

 

WASHINGTON D.C. – Faith Spotted Eagle, Ihanktonwan Oyate (Yankton Dakota) a déclaré aujourd’hui, au cours de l’action ‘Rejeter et Protéger’ qui résiste au pipeline pour sables bitumineux Keystone XL, que les femmes Indiennes sont prêtes à protéger leur territoire contre l’invasion projetée du Keystone XL et de la violence des camps masculins dans les deux Dakota.
Faith Spotted Eagle, guide spirituelle et Ancienne Ihanktonwan Oyate, dit que les Ponca du sud, les Pawnee et des Premières Nations (Canada) alliées ont signé un traité international, pour protéger le territoire du Keystone XL, en janvier 2013.
« Avec ce Traité, nous sommes sérieux ».
Pendant l’action sur le National Mall, elle a aussi parlé du rôle des Peaux de Bisons et des Couvertures Etoilées pour honorer les gens. Elle a été rejointe par Casey Camp-Horinek, Ponca d’Oklahoma.
Faith Spotted Eagle dit que les femmes sont la colonne vertébrale de la nation. Elles sont co-créateurs. Le rôle des femmes est de donner la vie, un rôle qui requiert de l’humilité de leur part.
« Nous devons faire preuve d’humilité parce que nous donnons aussi la vie. Nous devons suivre la voie de la mémoire. »
« Nous avons une responsabilité mais nous nous changeons aussi en Mère Ours ».
« C’est en tant que Mères Ours que nous résistons pour défendre notre terre, nos fermes, nos ranchs, notre territoire selon les traités. Ils violent notre territoire et notre eau reconnus par traités ».
« Nous sommes venues ici pour dire ‘Assez !’ Nous ne laisserons pas TransCanada passer par notre territoire reconnu par les traités ».
F. Spotted Eagle a dit que les ‘camps masculins’ pour les équipes des compagnies pétrolières avaient accru la violence envers les Nations Indiennes. Une femme Yankton sur trois a été agressée sexuellement par des non-Indiens, dit-elle.
« Quand vous nous agressez, vous agressez Notre Mère la Terre ».
Actuellement, des Camps Spirituels Autochtones sont établis le long du trajet projeté par TransCanada, pour défendre et protéger.
F. Spotted Eagle dit que le premier camp spirituel se trouvait en terre Ponca en Oklahoma, puis dans le Dakota du Sud sur le territoire Lakota de Rosebud, et le suivant sur le territoire de la réserve de Cheyenne River. Les camps spirituels vont se propager en territoire Lakota dans la réserve de Lower Brule et celle de Pine Ridge dans le Dakota du Sud. Le site Ihanktonwan est là pour « garder la porte ».

 

Photo Bora Chung

 

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FERMEZ LES SABLES BITUMINEUX

Par Debra White Plume

16 février 2013

Publié par Censored News
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Traduction Christine Prat

Lorsque des citoyens du Nebraska et de tous les Etats-Unis attendaient de voir quelle serait la décision du Gouverneur du Nebraska Heinman d’autoriser ou d’empêcher l’oléoduc Keystone XL de TransCanada de traverser son état, j’ai eu un mouvement de recul, vu que cela reflète une mentalité préjudiciable qui fait partie intégrante de la construction coloniale. La Nappe Aquifère Ogallala ne reconnaît pas le Gouverneur. Elle ne reconnaît pas non plus le Ministre des Affaires Etrangères John Kerry ni le Président Obama. J’éprouve aussi une certaine répulsion parce qu’un autre aspect crucial de la question est l’endroit d’où vient le pétrole de sables bitumineux à la base et ce que l’extraction fait à la Forêt Boréale, au bassin du Fleuve Athabasca, aux Gens des Nations Rouges et à toute la vie de cette région.

Le très polluant pétrole des sables bitumineux vient du puits de sables bitumineux qui a dévasté les terres et les eaux, et toute la vie là-bas, dans le seul but d’alimenter la rapacité insatiable de l’industrie des carburants fossiles, et la discussion doit porter aussi sur la nécessité d’en finir avec les ravages des carburants fossiles qui détruisent la terre pour remplir les poches de quelques uns, et aussi impliquer la prise de conscience du fait qu’il est temps pour toute l’humanité de réévaluer ses véritables besoins et désirs et de décider si elle désire cet oléoduc au point d’être prête à rompre cet équilibre délicat que nous avons déjà tellement ébranlé.

Il arrive un moment où çà en revient à la responsabilité personnelle. Ou bien nous considérons l’ensemble et voyons la vérité, ou bien nous continuons à vivre aux divers niveaux de déni que nous construisons, et fournissons des excuses à ce que l’industrie fait de notre soutien d’humains inactifs. Les gens doivent avoir le courage de prendre position et dire que l’industrie des carburants fossiles et l’extraction de pétrole des sables bitumineux est nuisible et entreprendre l’action nécessaire pour les obliger à fermer avant qu’il ne soit trop tard. Laisser cet oléoduc entrer [aux Etats-Unis – NdT] ne contribuerait pas seulement à continuer l’exploitation du puits de pétrole, la destruction de l’eau sacrée et de toute vie là-bas, cela contribuerait aussi à soutenir cette exploitation alors qu’elle met en danger aussi notre eau sacrée ici, car CELA VA fuir et polluer, et quand çà se produira, çà ne pourra pas être nettoyé, la technologie n’existe pas.

Nous devons être courageux et fermes, et agir pour arrêter cet oléoduc et fermer le puits de pétrole des sables bitumineux. Les gens doivent absolument avoir une vision d’ensemble et prendre conscience de la nature de leur gouvernement qui met en place une situation dans laquelle ils doivent choisir d’avoir un emploi aux dépends de la menace bien plus grande qui plane sur la Nappe Aquifère Ogallala et toutes nos eaux de surface. Qui fera le choix de défendre l’eau sacrée ? L’eau sacrée doit être préservée pour nos générations futures. C’EST LEUR EAU.

J’espère que demain à Washington DC, chacun criera 4 fois, joignant sa voix à 30000 autres, « FERMEZ LES SABLES BITUMINEUX ». Cela rendrait cette Grand-mère très, très heureuse. Et l’Univers pourrait peut-être écouter.

Hecetuwe.

 

Publié par brendanorrell@gmail.com

 

DakotaSacred23-1-2013

RASSEMBLEMENT POUR PROTEGER LE SACRE DES SABLES BITUMINEUX ET DE KEYSTONE XL

 

Publié sur Censored News
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Traduction Christine Prat

 

 

 

 

Appel publié par Jon Ramer le 5 janvier 2013

APPEL A UNE ACTION UNIFIEE SANS PRECEDENT

Rejoignez nous solidairement pour :

* Honorer toutes les Premières Nations Autochtones, les Tribus, les Alliés et l’Unité Durable de la Grande Nation Sioux et Commémorer le 150ième Anniversaire et Réaffirmer le Traité de Paix de 1863 de l’Ihanktonwan Oyate de l’Oceti Sakowin entre les Nations Ihanktonwan, Ponca, et Pawnee dont a été témoin le Gouvernement des Etats-Unis.

* Faire savoir au Président Obama et au Gouvernement US que l’approbation de l’oléoduc Keystone XL serait une nouvelle annulation grave du Traité du 23 janvier 1863 et peut-être d’autres traités et aurait des conséquences très regrettables. Par exemple, le 21 décembre 2012, le Conseil du Traité de la Nation Sioux des Black Hills a déclaré dans une Résolution qu’ils s’ « opposaient avec véhémence à la construction du Pipeline Keystone XL de TransCanada sur tout territoire Aborigène ou relevant d’un Traité ».

* Tenir un Grand Conseil Cérémoniel pour Affirmer un Traité International d’Unification entre les Peuples Autochtones et Tous Nos Alliés Qui Cherchent a Protéger le Sacré des Sables Bitumineux et de l’oléoduc Keystone XL. Ce Traité International se fonde sur la Déclaration Sauvez la Rivière Fraser, l’Accord sur les Droite de notre Mère la Terre, la Déclaration des Dirigeants Spirituels Autochtones et la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones.

* Etablir les Bases pour une Campagne Interdépendante Fondée Spirituellement, Centrée sur les Principes, pour une Action Unifiée Sans Précédent pour Protéger Notre Mère Sacrée la Terre.

 

Le Rassemblement s’est tenu du 23 au 25 janvier 2013, à :

Ihanktonwan (Territoires Yankton), Fort Randall Hôtel et Casino
Pickstown, Dakota du Sud
Etats-Unis

Un Traité y a été signé, texte en anglais : http://www.protectthesacred.org/

Contact : Faith Spotted Eagle eagletrax@hotmail.com · (605) 481-0416