HAUL NO! COMPTE-RENDU DE LA TOURNEE, PREMIERE PARTIE

 

Pour donner l’Impulsion à la Résistance à l’Extraction et au Transport d’Uranium près du Grand Canyon
D’abord publié sur le site de Haul No!
Maintenant également sur Indigenous Action Media
1er juillet 2017
Photos de la tournée, ©Dustin Wero, sur Instagram
(autres photos: cliquer pour voir origine et grand format)
Traduction Christine Prat

 

Fin 2016, des organisateurs Autochtones, anti-nucléaire et défendant les sites sacrés, ont décidé qu’il fallait faire quelque chose pour s’opposer à la menace posée par le transport de minerai d’uranium radioactif du Grand Canyon à l’usine [de retraitement] de White Mesa. En décembre 2016, l’organisation Haul No! a été fondée, sur la base du bénévolat, pour faire prendre conscience, s’organiser, et entreprendre des actions pour protéger les terres et l’eau sacrées, et notre santé, de cette menace toxique. Haul No! s’est immédiatement mise au travail, en faisant de la recherche, en créant du matériel à distribuer, en inventoriant et en poussant à des changements de politique, et en planifiant l’action directe pour stopper le transport.

En mars 2017, Energy Fuels Inc. (EFI), propriétaire de la Mine du Canyon et de l’usine de White Mesa (la seule usine commerciale de retraitement de l’uranium aux Etats-Unis), a annoncé pouvoir être prête à exploiter de l’uranium dès juin 2017. Haul No! est passé à la vitesse supérieure et a commencé à organiser une tournée de prise de conscience et d’action, le long des 480 km du trajet prévu pour le transport, en coordination avec des communautés accueillant les participants au long de leur chemin.

 

 

BLUFF, UTAH – FERMEZ L’USINE DE WHITE MESA

Haul No! a débuté la tournée le 13 juin 2017, à Bluff, en Utah. Bien que nous ayons commencé un peu plus tard que prévu (notre équipe devait converger des différents points du Sud-ouest), au Centre Communautaire de Bluff, il y avait un public de 35 personnes très énergique. Notre présentation au cours de la tournée était en deux parties: la première sur les faits concernant Canyon Mine, le trajet de transport et l’usine de White Mesa; la seconde consistait en un entrainement à l’action directe sur une base Autochtone.

Les conversations ont porté surtout sur l’Usine de White Mesa, qui est située à seulement 32 km au nord de Bluff. L’usine de White Mesa a été construite en 1979 pour traiter le minerai d’uranium du Plateau du Colorado. Depuis, elle a traité et s’est débarrassée de beaucoup des déchets hautement radioactifs produits aux Etats-Unis. En 1987, elle a commencé à traiter “des matériaux d’alimentation alternative” (produits toxiques contenant de l’uranium et des déchets radioactifs) de toute l’Amérique du Nord. Energy Fuels se débarrasse des déchets radioactifs de l’usine et de résidus toxiques dans des cuves d'”entreposage” qui occupent environs 110 hectares près de l’usine. L’usine est construite sur les terres sacrées Ute de Ute Mountain. Plus de 200 sites culturels rares et importants se trouvent sur le terrain de l’usine. Lorsque l’usine et ses sites d’entreposage de déchets ont été construits, plusieurs sites culturels importants ont été détruits.

L’Usine de White Mesa est actuellement en train de renouveler sa Licence de Produits Dérivés Radioactifs (RML UT1900474) et le Permis d’Exemption pour la Qualité de l’Eau Souterraine pour l’Usine de retraitement de l’Uranium de White Mesa. Le Service de la Qualité de l’Environnement de l’Utah a tenu deux réunions publiques en juin, à Salt Lake City et à Blanding.

Une douzaine de membres de la Communauté Ute de White Mesa, Ute Mountain, en Utah, ont rejoint la tournée Haul No! et fait part de leurs expériences. Ephraim Dutchie a parlé du caractère spirituel de lieu et du racisme environnemental qu’ils subissent de la part des travailleurs de l’Usine, mais aussi d’habitants pro-Usine et des forces de l’ordre. “Ils ne se préoccupent pas de notre communauté, ils ne se préoccupent que de l’argent. White Mesa n’est pas la seule communauté affectée. Gardez l’eau pure et la terre sacrée” dit Ephraim.

Bluff et les membres de la communauté de White Mesa ont aussi fait part de leur grande inquiétude sur la possible contamination de leur eau potable par des activités de retraitement à venir. La nappe aquifère Navajo Sandstone se trouve juste en-dessous du site de l’usine. D’autres commentaires concernaient la possibilité d’accidents, de fuites, et l’état des couches de protection des cuves d’entreposage (comme la qualité, l’entretient et le remplacement).

Le jour suivant, l’équipe de Haul No! composée de Leona Morgan, Sarana Riggs, Klee Benally, Dustin Wero et Bobby Mason, a rencontré les organisateurs Ute de Ute Mountain, à l’entrée de l’Usine de White Mesa. La bénévole de Haul No! Leona Morgan, qui travaille aussi pour Diné No Nukes [Navajo Contre le Nucléaire] et le Projet de Contrôle des Radiations, a mis sa tenue et son masque de protection contre les matériaux dangereux pour contrôler la radioactivité à l’entrée de l’usine. Lorsqu’elle a été prise pour simple photographe, Leona dit: “Je ne suis pas là pour faire des bêtises, mecs… Je suis vraiment en train de travailler.”

Rien qu’au cours des deux dernières années, il y a eu deux fuites radioactives sur le chemin de l’usine. Dans les deux cas, il s’agissait de camions de la mine d’uranium de Cameco Resources, dans le Wyoming, et de la fuite qui a répandu du sulfate de baryum radioactif le long de la Nationale 191.

 

Après que Dustin ait pris quelques photos de l’équipe de Haul No! et de défenseurs Ute de Ute Mountain, une partie de l’équipe est allée directement sur le site de la mine, pour délivrer le message disant que nous voulons qu’elle ferme définitivement. Yolanda Badback s’est heurtée à des travailleurs de EFI, tandis que les agents des forces de l’ordre arrivaient.

Apparemment, quelqu’un avait téléphoné pour dénoncer une effraction et du vandalisme. Yolanda déclara “c’était notre pays et maintenant c’est empoisonné, Energy Fuels n’a pas le droit d’être ici.” Notre équipe est apte à réagir aux rencontres avec les forces de l’ordre, donc il n’y a pas eu de problèmes, à part un avertissement.

Nous avons bien mangé et bien dormi, cette nuit-là, grâce à nos charmants hôtes de Bluff. Nous aimerions beaucoup y retourner.

PASSEZ A L’ACTION: Envoyez vos commentaires concernant le renouvellement des permis de l’Usine de White Mesa. Le temps alloué aux commentaires du public se termine le 31 juillet 2017. Voir plus d’infos et modèle de lettre [en anglais], vous pouvez aussi envoyer vos commentaires par email à: dwmrcpublic@utah.gov

 

OLJATO, UTAH/MONUMENT VALLEY / KAYENTA, ARIZONA – UN HERITAGE DE MINES D’URANIUM ABANDONNEES

Notre arrêt suivant, nous a amenés à Oljato, en Utah, qui se trouve sur le site emblématique de Monument Valley [où John Ford tournait ses Westerns – NdT]. Notre équipe s’est divisée pour organiser une réunion et une distribution d’informations au Marché aux Puces de Kayenta. La réunion d’Oljato s’est transformée en une session de projet, avec une interview improvisée pour la radio. Bien que le Président du Chapitre nous ait aidé à programmer la réunion, personne n’est venu; mais ça n’a pas diminué notre détermination. Nous savions que la communauté avait déjà adopté une résolution ferme s’opposant au transport, et avait été longtemps empoisonnée par des mines d’uranium abandonnées. Le Chapitre d’Oljato avait été le tout premier à adopter une telle résolution en décembre 2016. En fait, le documentaire Return of Navajo Boy, en partie à l’origine du déclenchement du programme de nettoyage de 5 ans de la Nation Navajo, portait sur une famille vivant à Monument Valley.

A Oljato/Monument Valley, nous avons fait plus d’information particulière sur la question, à la Commission Navajo de l’Utah, aux vendeurs sur le marché, et au Vice-Président du Chapitre.

 

Dans toute la Nation Navajo, des familles Diné ont subi des décennies de contamination radioactive, allant des conditions de travail non sécurisées dans les mines et les usines, à la vie dans des maisons construites avec des matériaux provenant de mines d’uranium. L’eau des puits a été inventoriée par l’Agence de Protection de l’Environnement des Etats-Unis (EPA) comme étant non potable dans au moins 22 communautés, comme Black Falls, dans la Nation Diné. Selon l’EPA, il y a plus de 523 mines d’uranium abandonnées dans la Nation Navajo. Ceci a poussé la Nation Navajo à agir et à interdire l’extraction et le traitement de l’uranium en 2005. La Nation a interdit le transport de matériaux radioactifs en 2012. Cependant, il y a un conflit dû à un problème de juridiction sur les routes principales contrôlées par l’état, comme c’est le cas pour le trajet de transport de la mine d’EFI, Canyon Mine. Ce problème est crucial pour le travail de Haul No!

Grâce au généreux accueil de Leroy Teeasyatoh, de Sacred Monument Tours, nous avons fait la cuisine et campé sous les étoiles, dans un lieu isolé avec un point de vue sur Monument Valley. Avec des mines d’uranium abandonnées et les énormes icones de pierre qui attirent des milliers et des milliers de touristes chaque année autour de nous, nous ne pouvions pas avoir rêvé mieux comme vision pour nous préparer au travail qui nous attendait encore. Les histoires de traumatismes et de beauté, que nous avions entendues toute la journée, réfléchissaient leur contraste dans la nuit et dans nos rêves.

Un lever de soleil à Monument Valley est incomparable. Nous avons démonté notre campement et nous sommes aventurés à l’office du tourisme, où nous nous sommes lavés, avons bu du café, distribué des choses à lire et travaillé à notre logistique. Nous avons brandi notre banderole Haul No! pour la photo obligée à Monument Valley et avons attiré l’attention d’un journaliste du Gallup Independent, qui écrivait un article sur le Monument National de Bears Ears.

Après cela, notre équipe a dû se diviser pour couvrir plus de territoire. Deux personnes sont parties vers Blanding, en Utah, pour témoigner à l’audience sur le renouvellement des permis de l’Usine de White Mesa, qui avait lieu ce soir-là; pendant ce temps, le reste de l’équipe s’est dirigé vers Kayenta, où notre tournée devait s’arrêter pour la nuit. Nos rangs ont été renforcés par Leilani Clark, une fougueuse organisatrice Autochtone de Tucson, en passant par Las Vegas.

La manifestation de Kayenta avait lieu dans le village, qui se trouve à moins de 400 m du trajet de transport. Nous avons eu un groupe restreint mais passionné pour assister à notre présentation. Nous avions donc un peu plus de temps pour l’entrainement à l’action directe, qui a été très énergique. Beaucoup de gens ont dit avoir déjà vu des camions qui avaient l’air de transporter de l’uranium en traversant leur ville. Nous avons expliqué, que pour le moment, nous savions que de l’eau mêlée à de l’uranium et de l’arsenic en provenance de Canyon Mine, était transportée dans des véhicules banalisés, ce qui pourrait être illégal. Il était très clair que les personnes présentes ne veulent plus que des matériaux radioactifs soient transportés à travers de leur communauté.

Nous avons entendu des témoignages de première main sur l’héritage toxique laissé par l’industrie nucléaire et au cours de nos conversations, nous nous sommes aperçus que tout le monde, au cours de notre tournée, avait de la famille directement touchée par les mines et le traitement de l’uranium. Nous avons retrouvé les autres membres de l’équipe qui étaient allés à l’audience pour l’usine de White Mesa, au Café Amigo, et ils nous ont dit que les employés de l’usine étaient sortis en force. Sarana avait témoigné en soutien aux Ute de Ute Mountain et parlé de l’héritage nuisible auquel la Nation Navajo est toujours confrontée à cause des 5 sites d’anciennes usines, qui continuent d’avoir des effets néfastes sur nos terres.

Nous avons décidé de partir tout de suite à Tuba City, ce soir-là, afin de pouvoir mettre en place une table de presse au Marché aux Puces dès le matin.

 

TUBA CITY, ARIZONA – L’HERITAGE MORTEL DES METAUX RARES

Après une bonne nuit de sommeil, une partie de notre équipe a installé une table de presse au Marché aux Puces de Tuba City. Ce fut une journée belle et active, à Tuba. Nous avons pu récolter près de cent signatures et distribuer une pléthore d’informations. A un moment, nous avions tellement de monde qu’ils faisaient la queue devant notre table.

Surtout, nous avons constamment entendu des histoires de cancers et de morts de membres de leurs familles à cause du traitement de métaux rares à l’usine de Tuba City.

Si vous êtes jamais passé à côté de Rare Metals, à tout juste 8 km de Tuba City, vous avez peut-être vu les traces de fondations de maisons qui autrefois étaient juste à côté du site dangereux. De juin 1956 à novembre 1966, l’Usine de Métaux Rares de Tuba City a traité 796 489 tonnes de minerai d’uranium. Le Service de l’Energie a commencé à nettoyer le site de l’usine en 1988, mais la contamination des eaux souterraines et les problèmes techniques continuent d’empoisonner le site.

A ce jour, une simple couche de terre et de cailloux couvre les 2,3 millions de tonnes de déchets dangereux. Une digue de pierres entoure les déchets radioactifs pour empêcher que de l’eau coule dans le Moencopi Wash tout proche.

Ce soir-là, nous nous sommes rassemblés avec notre équipe et notre hôtesse Vanessa Brown pour faire une présentation à l’Auditorium de Grey Hills. Nous avons eu plus de 40 participants. Quand Leona a demandé combien de gens dans la salle avaient un parent, ou étaient eux-mêmes, touchés directement par les effets de l’extraction ou du traitement de l’uranium, ils ont tous levé la main.

Tous ceux qui étaient présents à la présentation ont exprimé une forte opposition à un nouveau transport de matériaux radioactifs sur leurs terres. Nous avions deux groupes séparés: l’un travaillant sur les questions de politique et d’information, l’autre sur l’action directe. Comme il y avait des gens qui luttaient contre l’uranium de longue date dans l’assistance, la discussion était fortement instructive.

Il était temps pour notre équipe, de se séparer à nouveau. Leona représentait l’Asdzaa’ Warrior Fest à l’Infoshop K’é’, à Window Rock, tandis que les autres s’organisaient pour le reste de la tournée et le Rassemblement Havasupai à Red Butte.

 

FLAGSTAFF, ARIZONA – UN POINT D’INTERVENTION DECISIF

Notre tournée s’est poursuivie le lundi 19 juin à Flagstaff, au Centre pour les Arts de Coconino. 65 personnes ont assisté à la présentation. Il y avait aussi des anti-nucléaire de longue date, comme Alicyn Gitlin (Sierra Club), Ryan Beam (Centre pour la Diversité Biologique), Berta et Jones Benally, Oncle Don Fanning, et le Dr. Tommy Rock, qui a été une force décisive pour la recherche et l’instruction des communautés Diné sur les effets de l’extraction d’uranium. Dr. Rock s’est aussi chargé de faire passer des résolutions contre l’uranium dans les Chapitres Navajo.

Au cours de plusieurs autres étapes, beaucoup de communautés ont demandé ce que faisait Flagstaff pour stopper le transport, car elles voient cette communauté comme une sorte de “sentinelle” sur le trajet du transport. C’est là où une partie de la stratégie politique de Haul No! s’est concentrée.

Le soir suivant, notre équipe, avec encore plus de membres de la Communauté de Flagstaff, a remis une pétition au Conseil Municipal de Flagstaff, demandant d’adopter une résolution et un décret s’opposant au transport d’uranium. Flagstaff a la juridiction sur une petite portion du trajet de transport et les organisateurs voient ça comme un point de blocage possible, pour assurer que les communautés plus loin sur la ligne de transport soient protégées aussi.

 

CAMERON, ARIZONA – UN HERITAGE DE MINES D’URANIUM ABANDONNEES (SUITE)

Le mardi 20 juin, nous sommes finalement arrivés à Cameron après quelques complications logistiques (la date initiale était mal choisie pour la communauté et à l’endroit alternatif, il y avait des problèmes d’eau, et ils ont dû annuler). L’assistance était essentiellement composée d’Anciens. Une participante a dit en Navajo combien elle était reconnaissante de voir des jeunes se préoccuper de la question. Tous les participants à Cameron avaient été touchés directement par les effets de l’extraction d’uranium et ont exprimé beaucoup d’inquiétude au cas où un quelconque transport de minerai hautement radioactif passerait sur leurs terres. La petite communauté, qui est un accès à l’entrée Est du Grand Canyon, a souffert de la contamination par l’uranium depuis des décennies.

Il y a plus de 100 mines d’uranium abandonnées (AUMs) dans la région Ouest de la Nation Navajo, la majorité d’entre elles étant situés dans la zone de Cameron. Ces AUMs sont situées le long du Fleuve Petit Colorado et de la route principale 89, et sont dans les Chapitres de Cameron, Coalmine Canyon, Bodaway/Gap, et Leupp. En 2007, un Plan de Cinq Ans a été établi sous la direction du Congrès des Etats-Unis pour s’occuper de la contamination par l’uranium dans la Nation Navajo. D’après ce plan, il y a 43 mines prioritaires mais à ce jour seulement deux ont été nettoyées. Alors que plusieurs AUMs autour de Cameron ont été identifiées comme devant être nettoyées, certains sites sont toujours non-indiqués et non-clôturés, et il n’y a pas beaucoup d’assurance de la part de l’EPA [Agence de Protection de l’Environnement] sur la date à laquelle le nettoyage commencera.

Les officiels de Cameron ont déjà fait savoir qu’ils voulaient bloquer le transport d’uranium s’il venait en direction de leur communauté.

Un grand merci à tous ceux qui ont contribué, nous ont soutenus, hébergés, ont fait des dons, ont organisé des rencontres, et y ont assisté, tout au long du trajet!

 

DEUXIEME PARTIE: LE RASSEMBLEMENT DE RED BUTTE

A paraître bientôt!

S.v.p. signez notre serment de résistance (même si vous l’avez déjà fait, nous avons eu des problèmes avec le site)!
www.haulno.org/pledge/

S.v.p. faites un don pour soutenir notre travail bénévole!
www.haulno.org/campaigns/support-haul-no-crowdfunding-campaign?

 

Résultats et Impact:

Globalement, avec Haul No! nous avons atteint tous les buts que nous nous étions fixés au cours de la tournée:

  1. Faire prendre conscience et informer les communautés sur le trajet de transport de Canyon Mine, de la menace.
  2. Construire une base de soutien pour l’action et le travail politique.
  3. Organiser un réseau pour réagir activement.

Résultats supplémentaires:

  1. La Ville de Flagstaff a mis une résolution/décret à son agenda, pour le 5 juillet 2017.
  2. Les distributions de tracts sur les Marchés aux Puces et autres manifestations ont étendu notre audience à plus de 700 personnes.
  3. La présence des médias sociaux et la couverture médiatique ont augmenté.

Nous avons eu aussi une série de demandes, à toutes les réunions, entre autres:

  1. Plus d’informations pour joindre les communautés, par exemple des panneaux le long du trajet de transport.
  2. Plus de présentations, dans d’autres salles ou d’autres communautés.

Prochaines étapes:

Vous savez que Haul No! fait des projets pour les mois à venir. Quelques-unes de nos prochaines actions:

  1. Continuer les actions de prise de conscience et d’information centrées sur la région.
  2. Soutenir les Ute de Ute Mountain à diffuser leur message à propos du renouvellement des licences pour White Mesa.
  3. Fabriquer et déployer des panneaux le long du trajet de transport.
  4. Faire des présentations de suivi chez les Havasupai et les Hopi.
  5. Continuer à travailler sur les résolutions des Chapitres.
  6. Continuer à peser sur les actions du Conseil de la Nation Navajo.
  7. Obtenir plus de serments de résistance.
  8. Des entrainements à l’action directe supplémentaires à Flagstaff.

Haul No! L’équipe de Volontaires de la Tournée:

Leona Morgan
Sarana Riggs
Klee Benally
Dustin Dwero
Bobby Mason
Leilani Clark
Roland Begay
Logan Tracy

Longueur de la tournée: 480 km
Etapes: 7
Nombre total de participants: 160

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