Save the Confluence photo

 

LE CONSEIL DES GOUVERNEURS PUEBLO S’OPPOSE AU PROJET ‘ESCALADE’ DANS LE GRAND CANYON DU COLORADO

Les Hopi et les Pueblo qualifient le Projet Escalade de menace pour la liberté religieuse
[Voir article détaillé sur le Projet Escalade]

Par Brenda Norrell, Censored News
See original article in English
30 septembre 2014
Traduction Christine Prat

Voir plus bas:Lettre ouverte de Gertrude Multine, Diné, au Conseil Tribal Navajo

ALBUQUERQUE, Nouveau-Mexique – Le Conseil Plénier des Gouverneurs Pueblo a voté pour s’opposer au Projet Escalade du Grand Canyon, sur des terres sacrées près de l’endroit où le Petit Colorado se jette dans le fleuve Colorado.
Le Conseil Pueblo a rejoint les Hopi en faisant passer une résolution s’opposant au projet, dans laquelle ils déclarent que le tram et le développement du tourisme profaneraient des sources sacrées et de lieux de prière et violeraient le lieu de dernier repos d’ancêtres. Déjà, les Hopi avaient qualifié le développement de menace pour la liberté religieuse. Des Navajos vivant à Bodaway Gap, à la limite ouest de la Nation Navajo, avaient combattu le projet. Le site Save the Confluence [en anglais] décrit l’écosystème fragile et la menace pour le mode de vie traditionnel des Diné.
Parmi les partenaires de la Confluence poussant au développement, on trouve l’ancien Président Navajo Albert Hale. Hale avait démissionné de sa fonction de président au cours d’une investigation sur la corruption financière de son administration et la révélation dans le Navajo Times d’une liaison avec son attachée de presse et avait été rapidement nommé à un poste vacant dans la représentation de l’Arizona par le Gouverneur.
En septembre, la Chef de Cabinet Hopi Marilyn Fredericks, au nom du bureau de Président Hopi Herman Honanie, avait publié la déclaration suivante, après que les Pueblos Zuni, Acoma et Laguna se soient joints à la Tribu Hopi pour s’opposer au projet Escalade du Grand Canyon.
« Les Pueblos se sont historiquement rassemblés pour joindre leurs forces contre des menaces pour leur terre, leur culture et leurs modes de vie.
« Le 18 août, un autre rassemblement historique pour protéger la Confluence du Fleuve Colorado et du Petit Colorado a eu lieu dans le Pueblo Zuni et a résulté en une opposition unanime au Projet Escalade dans le Grand Canyon de la part des Gouverneurs des Pueblos Zuni, Acoma et Laguna et de la Tribu Hopi. Ongtupqa, le Grand Canyon [en Hopi], a une signification spirituelle pour les peuples Hopi, Zuni, Acoma et Laguna.
« Le Président Tribal Hopi Herman G. Honanie, le Vice-président Alfred Lomahquahu, les Membres du Conseil Tribal Hopi George Mase et Lamar Keevama, le Gouverneur Zuni Arlen P. Quetawki Senior, le Gouverneur Acoma Fred S. Vallo Senior, et le Gouverneur Laguna Richard B. Laurkie, ont tous exprimé leur opposition unanime au nom de leurs gouvernements respectifs.
« En 2012, lorsque les guides religieux Hopi ont exprimé leurs inquiétudes au sujet des sites sacrés, la Tribu Hopi a adopté la Résolution H-113-2012 s’opposant au Projet Escalade. La Tribu Hopi a appelé d’autres tribus, le Conseil Intertribal d’Arizona, le Congrès des Indiens Américains et le Service des Parcs Nationaux à se joindre à la Tribu Hopi pour s’opposer au développement commercial. Depuis, la Tribu Hopi a fait part de ses inquiétudes au Conseil Navajo, au Président Navajo Shelly et continue activement à chercher toutes les voies pour s’opposer au Projet Escalade pour le Grand Canyon.
« Le 16 juin, les Zuni ont adopté la Résolution M70-2014-Q066, affirmant les liens aborigènes et ancestraux au Grand Canyon, leur relation au Grand Canyon par des sites sacrés, des sanctuaires, des sources et des pèlerinages au Grand Canyon et leur forte opposition au projet Escalade.
« Le 20 août, les Zuni et la Tribu Hopi ont formalisé leur opposition en envoyant une pétition au Conseil des Gouverneurs Pueblo demandant de soutenir la coalition de la Tribu Hopi, et des Pueblos Zuni, Acoma et Laguna dans leurs efforts sincères pour protéger la Confluence contre le développement commercial et une mauvaise exploitation qui menace les propriétés culturelles partagées par plusieurs tribus qui ont des connections religieuses directes avec le Grand Canyon.
« Si le projet Escalade devait devenir une réalité, plusieurs sanctuaires sacrés identifiés seraient dérangés ou rasés. Des sites sacrés ne peuvent pas être simplement déménagés ou répertoriés selon le règlement fédéral appelé « mitigation » [« compromis »]. Des effets adverses sur les animaux, les plantes, l’eau et le paysage sont inévitables, vu qu’ils font partie de la vie présente et méritent la vénération et le respect.
« Le Grand Canyon, la Confluence et le Petit Colorado ont tous des noms de lieux chargés de sens pour les Autochtones et le public, et ont été décrits comme « une église sans toit » dans le New York Times du 10 août 2014. Cependant, c’est beaucoup, beaucoup plus que cela pour la Tribu Hopi. Le paysage géologique du Grand Canyon fait partie des terres aborigènes des premiers habitants du Plateau du Colorado. Les Zuni, Laguna, Acoma et Hopi continueront à pratiquer leurs obligations religieuses et leurs pèlerinages vers les sites ancestraux dans le Grand Canyon. Ongtupqa, dans son état naturel, est sans aucun doute éligible au Patrimoine Mondial et la Tribu Hopi appelle Ann Kirkpatrick et la Délégation d’Arizona à se joindre aux Hopi, Zuni, Acoma et Laguna pour protéger cet Héritage National.
« Toute la région du Grand Canyon et des deux Colorado fait toujours face à des menaces qui changeront le paysage pour toujours. Il est d’une importance capitale que le Projet Escalade pour le Grand Canyon soit vu comme une menace très réelle pour la liberté religieuse des Autochtones qui voient le Grand Canyon comme leur lieu de culte » a déclaré le bureau du Président Hopi.

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Lettre ouverte d’une habitante de la Réserve Navajo au Conseil Tribal, transmise à Censored News pour publication

Les tribus du Fleuve Colorado devraient s’opposer au projet Escalade à la Confluence

Par Gertrude Multine
Tuba City, Nation Navajo, Arizona

Lettre ouverte au Conseil Tribal de la Nation Navajo :

Je vous prie instamment de vous opposer au projet Escalade dans le Grand Canyon, qui vous a été présenté pour approbation. Je vous prie de prendre en considération les raisons suivantes de mon opposition au cours de vos délibérations.

Que s’est-il passé avant ? L’eau du Lac Powell devait être un projet de développement majeur pour les Navajos. La Centrale Navajo [Navajo Generating Station] a été applaudie pour les emplois qu’elle fournirait. Même chose pour la mine de Peabody Coal. Au lieu de cela, ils polluent notre air, troublent notre eau et l’extirpent de nos terres. Au-delà d’emplois de bas niveau, ces projets ont fait peu, voire rien, pour notre économie.

Nous n’avons certainement pas d’infrastructures de développement qui leur soient associées dans les communautés Navajo. Pas de projets de communautés pour les travailleurs, pas de services, pas d’écoles, pas de centres médicaux, ni de parcs. Est-ce que ces entreprises encouragent nos jeunes à poursuivre des études en les soutenant par des bourses ? Est-ce que cela n’a pas été négocié ? Peut-être ne souhaitent-ils pas que nous soyons impliqués au plus haut niveau dans leurs entreprises ? Pourquoi ?

Je pense au futur, lorsque les ‘Escalords’ [Seigneurs du projet Escalade] auront épuisé leurs déductions fiscales pour amélioration du territoire et seront devenus milliardaires grâce à leurs investissements, et que nous serons toujours propriétaires des ruines de leur profanation. Promettent t-ils de tout raser et de remettre le site dans son état de beauté d’origine ? Loin de là.

Pire encore, si le Conseil ne négocie pas de garanties pour nos objectifs, tels que des programmes d’éducation pour nos jeunes, afin de les préparer à reprendre les entreprises et des infrastructures de développement pour les communautés Navajos, nous nous ferons encore rouler. [Par exemple, beaucoup de Navajos de la région souffrent de la pollution mais n’ont toujours pas l’électricité – NdT]

Notez que l’utilisation de l’eau et le contrôle sur le développement proposé appartiennent aux ‘Escalords’ qui projettent de construire leur entreprise à la jonction connue sous le nom de Confluence, un site sacré pour plusieurs tribus. C’est une source d’eau douce venant d’un affluent de nos territoires et de sources qui surgissent à l’est du Fleuve Colorado.

Les anciens ont transmis la tradition de sa valeur et fait de la Confluence une partie de notre histoire et de notre philosophie afin de préserver cette importante source d’eau. Leur sagesse est une information qu’il est important de prendre en compte vu qu’elle est compatible avec la science et la logique. Sa valeur est incomparable.

Ce qui m’effraie le plus, c’est la question fondamentale de l’eau. Avec le changement climatique provoqué par des humains, l’eau est le plus grand défi du futur, pas seulement pour la Nation Navajo et les Etats-Unis, mais pour le monde. J’affirme qu’avec ce projet, les ‘Escalords’ et leurs patrons entendent rogner notre souveraineté et nos droits sur le Fleuve Colorado pour le futur. Avec votre approbation, ils y arriveront à la Confluence.

Ici, lors d’une réunion du Chapitre de Tohaneesdisi [Tuba City est le nom donné par des Mormons – NdT], nous avons voté contre le projet. Ils n’avaient pas de précisions à fournir et nous respectons le désir de nos anciens de préserver ce site sacré et notre avenir. Toutes les tribus du Fleuve Colorado devraient être sur leur garde. Le combat pour l’eau est en train d’escalader.

 

Voir plusieurs articles en français sur le Projet Escalade

 

 

PROMOTEUR ET DIRECTION POLITIQUE NAVAJO VEULENT UNE TELECABINE SUR LE GRAND CANYON
Original article in English:
http://www.adventure-journal.com/2012/08/developer-navajo-want-grand-canyon-gondola/

Par Brendan Leonard
29 août 2012

Traduction Christine Prat

 

Si les promoteurs et le président de la Nation Navajo obtiennent ce qu’ils veulent, les descentes en radeau sur le Grand Canyon pourraient passer par une nouvelle étape près de la confluence entre le Colorado et le Petit Colorado : un restaurant au bord de l’eau et un amphithéâtre, avec une télécabine pour trimbaler les visiteurs d’une hauteur de 1000 mètres à partir du bord du canyon.

Le Président de la Nation Navajo Ben Shelly et un promoteur de Phoenix (Arizona) se sont mis d’accord pour entamer une étude de faisabilité pour un projet à 120 millions de dollars de construction d’un village touristique sur un site isolé et encore sauvage sur le bord est du Grand Canyon. Le projet s’est heurté à l’opposition de divers groupes, pour des raisons écologiques, historiques, spirituelles et esthétiques.

Nikki Cooley, président de l’Association des Guides du Fleuve du Grand Canyon, et citoyen de la Nation Navajo, dit que le projet est une idée grotesque qui altérerait définitivement l’une des Sept Merveilles du Monde naturelles et que de plus, ce n’a pas été discuté adéquatement avec les membres de la tribu Navajo.

« Cela pose des questions sérieuses sur l’impact de trois millions de touristes par an sur un site isolé et écologiquement sensible, sacré pour de nombreuses tribus » dit Cooley. « Parmi ces problèmes il y a un changement irrévocable du paysage, des questions d’eau, des questions sanitaires, l’impact potentiel pour des espèces menacées et l’écosystème fragile de la région, la pollution par les détritus, la lumière et le bruit, et cette liste n’est pas exhaustive ».

Le projet prévoit un tramway partant du bord est du Grand Canyon, sur le site encore sauvage à environs 55 km de Tuba City, Arizona. Le promoteur, Confluence Partners, dit que les trois millions de passagers escomptés pour le tramway amèneraient des emplois et un boum économique à la région en difficulté de Bodaway Gap, dans la Nation Navajo – il parle de jusqu’à 2000 emplois et de 50 à 95 millions de dollars par an.

En 2009, le Président Obama a signé l’abrogation du Gel de Bennett, une interdiction imposée en 1966 qui empêchait les Navajo de développer une région de plus de 6000 km2 pendant 40 ans, un blocage qui a laissé la région dans un état d’arriération par rapport au reste de la réserve. L’initiative d’Obama permet aux promoteurs de s’engouffrer et de proposer des projets tels que l’Escalade.

L’administration de Bodaway/Gap dans la Nation Navajo, qui a juridiction sur les terres au bord du canyon, s’oppose au développement et a passé plusieurs résolutions pour protester officiellement contre le projet. La Tribu Hopi dit que le tramway dérangerait la Hopi Salt Trail (‘piste du sel’), une voie traditionnelle marquée par des pétroglyphes et des lieus de sacrifice qui se termine à la confluence. Il y a aussi un conflit à propos de la propriété du terrain à la confluence des deux rivières, là où devrait être le terminus du tramway ; le Service des Parcs Nationaux et le Bureau of Land Management disent que c’est un terrain fédéral relevant de leur compétence, alors que les dirigeants de la Nation Navajo et les promoteurs disent en avoir la propriété. Les problèmes environnementaux concernent les effets du traitement de l’eau, de l’évacuation des eaux usées et de l’impact sur le gila cypha (ou humpback chub, poisson rare du fleuve Colorado), une espèce menacée, dans le Petit Colorado, où les embarcations n’ont pas accès.

Confluence Partners fait l’éloge du tramway comme moyen « de fournir au touriste ordinaire une possibilité unique et inégalable de visiter le fond du canyon et le Fleuve Colorado », ce qui serait une première dans une zone sauvage depuis toujours uniquement accessible à pied, à dos de mule ou en barque. (Les hélicoptères qui promènent les touristes au-dessus du Grand Canyon n’ont pas le droit de se poser dans les limites du Parc National).

L’Association des Guides du Grand Canyon n’est pas d’accord. « Le projet implique des installations au fond du Grand Canyon, ce qui signifierait qu’elles se trouveraient sur ou juste à côté d’une zone sauvage dont la protection est proposée au niveau fédéral » dit Cooley. « Et regardons les choses en face : la magnifique vue naturelle sur la Confluence du Petit Colorado serait gâchée pour toujours, par les projets de quelques hommes qui veulent remplir leurs portefeuilles ».

Les constructions au fond du canyon consisteraient en une promenade de 300 mètres le long de la rivière, un restaurant et un amphithéâtre. Et sur le bord est :
– Une station de tram
– Des boutiques
– Un chalet/restaurant de 250 à 300 chambres
– Un parking de 1200 places
– Un Musée/Office du Tourisme/Centre Culturel
– Des galeries
– Des motels et des restaurants
– Un parc pour camping cars
– Des infrastructure (bureaux, station d’épuration des eaux usées, station d’essence, etc.)

Les appels téléphoniques et les emails adressés au bureau du Président Navajo Ben Shelly sont restés sans réponse.

 

Pour plus d’information (en anglais) :

Grand Canyon Escalade: http://grandcanyonescalade.com/
Save the Confluence: http://savetheconfluence.com/
Office of Navajo Nation President: http://www.president.navajo-nsn.gov/

 

DES NAVAJOS DISENT QUE LA PRETENTION HOPI A DES DROITS ANTERIEURS SUR L’EAU REPOSE SUR L’INCAPACITÉ DES AVOCATS NON-INDIENS DE LA NATION NAVAJO A PROTEGER CES DROITS

Par
Diné Hada’ Isidi’
Diné Water Rights Committee
Ed Becenti, Liaison

Sur Censored News  See original article in English
Traduction Christine Prat

2 novembre 2012

En ce qui concerne les eaux de surface de la branche principale de la rivière Petit Colorado, voici ce qui se passe réellement, à propos de la prétention Hopi à des droits antérieurs qu’ils qualifient « d’immémoriaux », soit des droits remontant au début des temps.

La plaisanterie vient de nous, et nos ennemis ne sont pas les Hopi mais nos propres avocats. Les Hopi n’ont rien réclamé du cours principal du Petit Colorado que nos avocats auraient réclamé pour nous. Les Navajo, selon nos juristes, n’ont pas de « droits antérieurs » menacés sur le cours principal du Petit Colorado. Dans le projet de loi sénatoriale S.2109, le Sénateur d’Arizona Jon Kyl et nos propres juristes ont bradé tous les droits antérieurs des Navajo sur les eaux de surface du cours principal du Petit Colorado. Il ne reste même pas une tasse des eaux de surface que nous possédions effectivement si le texte de la loi S.2109 reste inchangé. Nos avocats (et la commission des droits sur l’eau et son administration) ont abandonné ces droits antérieurs aux non-Indiens en amont et en aval sur la rivière Petit Colorado. Ces droits des non-Indiens en amont et en aval sont des droits que nos juristes et Kyl ont particulièrement bien protégé dans le projet de loi S.2109. Ainsi, en ce qui concerne les eaux de surface du cours principal du Petit Colorado, ce sont ces droits des non-Indiens que les Hopi ont voulu s’approprier. Ils souhaiteraient aussi avoir l’eau des principaux cours temporaires et les eaux souterraines que nous partageons. Par conséquent, les avocats de la Nation Navajo passent beaucoup de temps et dépensent des milliers de dollars pour NE PAS protéger nos droits sur les eaux de surface de la branche principal du Petit Colorado. Les juristes ont déjà bradé nos droits sur les eaux de surface dans le texte du projet de loi S.2109, et ils le referont si nous ne les empêchons pas. Ainsi, nos avocats contestent les droits antérieurs réclamés par les Hopi, non pas pour les Navajo mais pour les non-Indiens, ceux pour qui nos juristes et Kyl ont déjà bradé nos droits antérieurs. (la question des eaux souterraines est une question plus compliquée).

D’après le site web du Service des Ressources en Eau d’Arizona (ADWR), le Petit Colorado déverse chaque année environs 10 millions de litres d’eau dans le Colorado, eau qui est utilisée en aval, sans nous être payée, en Arizona, au Nevada et en Californie.

L’ironie est que nous payons pour protéger des Hopi les droits des non-Indiens sur les eaux de surface, vu que nos juristes ont déjà fourgué nos droits sur le cours principal aux non-Indiens. Pouvons-nous récupérer nos droits ? OUI. Il nous suffit de nous débarrasser de nos avocats et d’en prendre d’autres, plus loyaux et qui ne travaillent pas pour Jon Kyl ou son successeur et qui feront reconnaître nos droits. (…) Nous avons payé ces gens des millions de dollars pour minimiser nos droits et les liquider. (…)

Tout ceci fait que nous, les Navajo, nous sentons comme ces Indiens qui ont accepté pour 26 dollars de perles en échange de l’Ile de Manhattan. Est-ce que nous et nos dirigeants sommes toujours aussi stupides ? Nous savons que (…) ceux qui soutiennent nos avocats ennemis semblent l’être. Nous sommes persuadés que nos dirigeants peuvent voir la vérité s’ils le veulent, car elle nous saute à la figure.

Diné Hada’ Isidi’
Diné Water Rights Committee
Ed Becenti, Liaison