INDIEN SOBRE, INDIEN DANGEREUX: WIOWEYA NAJIN WIN SUR LA LIBERATION DE L’ESPRIT PAR LA SOBRIETE, POUR LUTTER POUR UNE PENSEE DECOLONISEE ET CLAIRE, ET POUR LA PRESERVATION DU MODE DE VIE LAKOTA

 

La dirigeante de Owe Aku parle de la sobriété, d’un esprit libre de manipulation, et d’une pensée claire, qui crée un “Indien” qui ose résister pour les droits de son peuple et les droits de la Terre. C’est effectivement un Indien dangereux dans le monde d’aujourd’hui.

Wioweya Najin Win est en train de créer, dans le jardin cérémoniel et de plantes médicinales d’Owe Aku, un instrument d’apprentissage traditionnel pour les Oyate, spécialement les jeunes.

 

Par Wioweya Najin Win
25 août 2017
Traduction Christine Prat

On m’a questionnée, et même affrontée, à propos du slogan “Indien Sobre, Indien Dangereux”. Donc, je vais donner quelques informations sur le contexte. Ça pourrait devenir une LONGUE explication. L’action qui a inspiré ce slogan s’est produite il y a quelques années, à White Clay, durant la Journée des Femmes pour la Paix, organisée par Olowan Sara Martinez et quelques autres. Ce fut une grande manifestation et un grand rassemblement, avec des figurines faites à la main, apportées par des alliés, entre autres une tortue, un aigle, et une énorme marionnette symbolisant Pte San Win, la Femme Bison Blanc, nous surplombant tous. Arlette Loud Hawk et d’autres femmes ont fait des discours. Nous avions une banderole disant “Plus de Génocide”. J’ai fait le signe peint de la petite main, qui dit “Indien Sobre, Indien Dangereux, Indien Mitakuyepi Libère Ton Esprit”.

L’idée derrière ce signe – qui comporte aussi une roue médecine aux quatre couleurs de la Danse du Soleil – est que si nous ne contrôlons pas nos propres esprits, notre propre pensée, nous sommes manipulés et contrôlés par quelque chose d’extérieur à notre esprit, notre cœur et notre corps. Si nous sommes constamment, pendant des années, des décennies, à avoir besoin d’alcool et à faire n’importe quoi pour en avoir, c’est cette addiction qui nous contrôle, pas nos propres désirs. Beaucoup d’alcooliques souhaitent arrêter de boire, et être libérés de la souffrance et du traumatisme. Je le sais bien. Je connais les combats de l’alcoolique contre lui ou elle-même, quand il ou elle boit jusqu’au néant, jusqu’à l’abrutissement. Pour échapper au traumatisme et à la souffrance. Les esclaves de l’alcool ne contrôlent pas leur propre pensée ni leurs propres actes. L’alcool les contrôle. Ainsi, il n’y a pas de liberté, dans ce monde-là. Il n’y a que la dépendance à l’alcool. L’addiction est derrière les mensonges, les manipulations, les accusations, les justifications, la minimisation, les distorsions de la vérité et tous les autres moyens dont l’alcoolique a besoin, non seulement pour obtenir sa boisson, mais aussi pour construire et maintenir un système de soutien qui lui permet de continuer à boire SANS CONSEQUENCES. Ainsi, il ou elle n’est pas blâmé(e), et reste hors de la lumière des projecteurs.

La réalité maladive, déformée et non-fonctionnelle de l’alcoolique touche tous ceux qui l’entourent. Il nous ment, nous manipule, ment sur notre compte, nous accuse quand nous essayons d’intervenir, par amour et inquiétude. Ce système de soutien de l’alcoolique est son co-dépendant, ce qui lui permet d’être tel. Ça lui permet de rester ivre et de maintenir les conduites qui vont avec. J’ai entendu trop de récits de victimes et de témoins d’alcooliques agressant sexuellement des enfants, des épouses ou d’autres femmes, et des hommes aussi. De la violence envers le conjoint, des vols de parents, d’attaques physiques violentes, de cambriolages, d’accidents de voiture, d’attaques au couteau, de coups de fusil. J’ai entendu des jeunes me dire comment, alors qu’ils se saoulaient, quelqu’un leur avait offert de la méthadone et qu’ils s’étaient laissés piquer, pour se retrouver en plus accro à la méthadone.

Etre sobre veut dire pouvoir penser ses propres pensées et aller en bonne santé dans le bien-être et dans la sobriété. Etre sobre veut dire produire sa propre pensée et faire ses propres choix. Aller à l’école, trouver du travail, toutes les décisions à long terme qui prennent du temps pour réussir. Etre sobre veut dire vous occuper de votre traumatisme, et commencer à en guérir de la bonne manière. Etre sobre veut dire que c’est à vous de faire votre propre vie et la vie de vos enfants. Aider son peuple en étant sobre et contribuer au bien de sa famille, de sa communauté, de son voisinage, du feu de camp, de la Nation, de Notre Mère la Terre. Ne pas être un profiteur, un drain des ressources en énergie. Etre sobre signifie pouvoir vivre LA BONNE VOIE ROUGE en tant que personne Lakota. Etre sobre signifie être conscient d’avoir le pouvoir de pensée et d’action pour avoir des chances dans la vie. Etre sobre signifie que l’alcool ne vous contrôle plus.

Et ça peut vouloir dire que vous êtes dangereux maintenant, parce que la pisse de l’homme blanc ne domine plus chacune de vos pensées et chacun de vos actes. Dangereux veut dire que vous pourriez bien commencer à penser que votre peuple s’est fait f*tre de lui depuis beaucoup trop longtemps, que Notre Mère la Terre est en train de se faire f*tre maintenant. Dangereux veut dire que vous pourriez commencer à défendre vos droits en tant qu’humain, en tant que Lakota, en tant que femme, en tant que mère. Dangereux veut dire qu’on ne peut plus vous avoir, parce que vous avez un cerveau pour penser. Dangereux veut dire que vous pouvez comprendre comment vont les choses, maintenant. Dangereux veut dire que vous ne pouvez plus être manipulé ou trompé ou roulé. Ça veut dire que vous avez un esprit libre, maintenant.

Cette déclaration n’est pas un appel à la guerre, comme je viens d’en être accusée. A moins que ce ne soit une guerre pour nos propres esprits, notre propre mode de vie. Oui, nous sommes PRETS à la guerre, une guerre dont les armes sont l’alcool et la drogue utilisés contre nous et nos jeunes générations. Nous sommes déjà dans cette guerre, et nous sommes en train de perdre cette guerre à moins de devenir p*n de sobres et de nous défendre, et je ne parle pas d’armes modernes. Nos prières et notre amour mutuel, et notre mode de vie sont l’arme la plus puissante que nous ayons. Ces armes, l’homme blanc ne sait pas les combattre.

Alors, oui, je suis sobre et je suis dangereuse. Maintenant, vous connaissez l’histoire derrière ce slogan. Même l’imprimeur a eu peur de faire les t-shirts, mais il a rassemblé son courage et a imprimé les t-shirts. La banderole elle-même effraie certaines personnes. La liberté est effrayante, je suppose, quand vous êtes enfermés dans la prison de la colonisation, de la christianisation, de l’assimilation, du néocolonialisme, de l’oppression latérale et de beaucoup d’autres formes d’oppression que notre peuple subit quotidiennement. J’ai écrit ceci pour clarifier, et peut-être que maintenant les emails vont cesser. Merci à mes relations de prendre le temps de lire cette clarification.

— Wioweya Najin Win

 

 

DES SIOUX OGLALA ‘COMPTENT UN COUP’ CONTRE COMMERCES D’ALCOOL

Par Natalie Hand
Censored News
Dimanche 3 mars 2013
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Traduction Christine Prat

PINE RIDGE, Dakota du Sud – Plus de 100 membres de la tribu Sioux Lakota Oglala et des alliés, parmi lesquels des membres de Deep Green Resistance, se sont réunis à nouveau ce jour pour une ronde afin d’éveiller la conscience des conditions désastreuses dans le village de White Clay à la frontière du Nebraska, un hameau qui compte quatre commerces d’alcool près de la Réserve Indienne de Pine Ridge où l’alcool est prohibé.

Conduits à nouveau par le Président Tribal Sioux Oglala Bryan Brewer, les manifestants pacifiques sont entrés dans White Clay et ont remis à Terry Robbins, de la Patrouille d’Etat du Nebraska et Sheriff du comté local, une copie d’une résolution de Floyd Hand, Président Traditionnel du Conseil du Traité de la Nation Sioux des Black Hills, site des Traités de Fort Laramie de 1851/1868, qui constituent un accord toujours en vigueur et légalement contraignant entre les Etats-Unis d’Amérique et la Grande Nation Sioux. Dans le cadre de cet accord, une zone tampon de 16 km autour des limites de la réserve a été établie, zone dans laquelle on ne doit pas vendre d’alcool. L’état du Nebraska, soutenu par le gouvernement des Etats-Unis, a ignoré cette clause. Les Sioux Lakota Oglala pensent que l’alcool est une forme moderne de génocide, continué par des profiteurs rapaces à White Clay.

Les manifestants, conduits par Alex White Plume, porte-parole du Conseil du Traité de la Nation Sioux des Black Hills, se sont rendus devant chaque commerce d’alcool et ont procédé à l’acte traditionnel Lakota de ‘compter un coup’ sur chaque établissement, en le touchant de la main ou avec le bâton à plume d’aigle. Les Lakota croient que lorsqu’on ‘compte le coup’ avec un ennemi, sa mort survient à court terme. Ils croient que cet acte ‘tuera’ les commerces d’alcool. Les quatre magasins étaient fermés pendant la manifestation.

Ce soir déjà, des rapports confirment que les commerces d’alcool de White Clay n’ont pas pu encaisser des chèques à cause d’un manque d’argent liquide dans les caisses.

Contact : Natalie Hand pteole@gwtc.net

 

Warriors face off with police during White Clay protest  Feb. 28, 2013 Photo Joey Feaster

 

LE PRESIDENT OGLALA JURE DE FAIRE FERMER LES COMMERCES D’ALCOOL DE LA VILLE FRONTIERE

Censored News
Vendredi 1er mars 2013
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Traduction Christine Prat

PINE RIDGE, Dakota du Sud – Le soir du 28 février 2013, le Président Tribal Sioux Oglala Bryan V. Brewer Sr. s’est joint à 100 membres de la tribu et leurs alliés pour une ronde pacifique à la frontière du Dakota du Sud et du Nebraska près de la tristement fameuse petite ville de White Clay, au Nebraska. White Clay, un simple hameau, consiste principalement en quatre commerces d’alcool, qui profitent des résidents de la réserve toute proche, où l’alcool est interdit.

Les représentants de l’ordre du Nebraska, parmi lesquels ceux du Service du Sheriff du Comté de Sheridan et de la Police de l’état du Nebraska, ont tenté de contenir les manifestants pacifiques à l’intérieur de ce qu’ils pensent être les limites légales de la réserve. Le Président Brewer s’est vu obligé d’informer Terry Robbins, Sheriff du Comté de Sheridan, de la position de la Tribu sur la question des limites soi-disant « légales », citant les Traités de Fort Laramie de 1851 et 1868.

Le Président Brewer a déclaré « Le Gouvernement Fédéral a établi une zone de 16 km autour des limites extérieures de la réserve, dans laquelle il ne devrait pas y avoir de vente d’alcool. L’état du Nebraska viole ses propres lois. La loi Fédérale et, ce qui est important, la loi des Traités sont au-dessus des lois de celles de votre comté et de votre état. »

Le Président Brewer a calmement traversé un cordon de la police du Nebraska et est entré dans la première boutique d’alcool, située au nord de White Clay. Il en ressortit peu après et le propriétaire a éteint les lumières et fermé pour la nuit.

Le Président Brewer a informé Robbins de son intention de demander personnellement aux propriétaires des quatre commerces d’alcool de fermer leurs établissements. « Je continuerai à marcher avec mes parents sur White Clay et Lincoln, Nebraska, jusqu’à ce que ce soit fait. L’alcool touche tant de nos familles dans la réserve. Ces commerces d’alcool ont profité assez longtemps de notre malheur ! »

D’autres rondes pacifiques sont prévues pour l’avenir.

 

Pour plus d’information, contacter Toni Red Cloud – OST Public Relations (605) 407 9909 ION

 

Voir d’autres photos de la manif

Par Jessica Garraway / Deep Green Resistance Grandes Plaines
Publié sur Censored News

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Traduction Christine Prat

 

Deep Green Resistance News Service, 26 août 2012

Des femmes de la nation Lakota Oglala, ainsi que des activists de Deep Green Resistance, de l’AIM de base [AIM Grassroots], Dés-Occupez Albuquerque, Occupez Lincoln et du Centre pour la Justice et la Paix des Rocky Mountain, ont pris part à une marche de Billy Mills Hall à Pine Ridge à la localité de White Clay [Nebraska] pour protester contre l’industrie prédatrice des spiritueux fort présente là-bas.

White Clay a une population de 14 habitants, et cependant 4 commerces d’alcool qui vendent 12500 boîtes de bière par jour. Ces commerces ont été signalés régulièrement pour avoir vendu de l’alcool à des trafiquants, des alcooliques, des mineurs et pour échanger de la bière contre des faveurs sexuelles.

« Depuis plus de 100 ans les femmes de la nation Lakota Oglala ont été confrontées à une agression contre la raison, le corps et l’esprit de leurs parents », dit Olowan Martinez qui est l’une des principales organisatrices de la manifestation et résidente de Pine Ridge. « Les Oglala ont été réduits au silence par une guerre chimique menée par les entreprises qui veulent exploiter et engranger des profits de la souffrance et de la misère de notre peuple. Le temps est venu de mettre un terme à cette souffrance par tous les moyens nécessaires. »

Debra White Plus, une activiste Lakota et résidente de Pine Ridge a déclaré dans son adresse au public « Un Indien sobre est un Indien dangereux. Nous devons faire passer le message à l’état du Nebraska et à ses citoyens que nous ne tolérerons plus le cours habituel. C’est la Journée des Femmes pour la Paix, mais cette paix sera bientôt rompue. »

Après la marche et les discours, des membres de Deep Green Resistance se sont enchaînés et ont bloqué la route d’accès à White Clay.

Moins d’une demi-heure plus tard, un officier de police a baissé la vitre de son véhicule et commencé a asperger au hasard la foule de gaz poivré. Jusqu’à 12 personnes ont été atteintes, parmi elles le fils de 10 ans d’une femme Lakota qui avait aidé à organiser la marche. Egalement, une femme d’un certain âge, Helen Red Feather, a dit avoir été heurtée à la jambe par un véhicule de police. Le personnel médical de l’organisation a soigné les blessures causées par le poivre.

A 7h39, les cinq activistes qui s’étaient enchaînés ont été embarqués dans une remorque pour chevaux à la prison du Comté de Sheridan à Rushville. Depuis, ils ont été libérés sous caution personnelle.

Aujourd’hui, justice est loin d’être faite, étant donné que White Clay continue à permettre et mettre en pratique la destruction des Lakota Oglala et des gens de Pine Ridge. La soumission perpétuelle des Lakota Oglala de la Réserve de Pine Ridge ne cessera pas tant que les commerces de spiritueux de White Clay continueront de fonctionner.

Le slogan « Çà prendra le temps qu’il faudra ! » a été lancé par ceux qui se sont enchaînés et les gens qui étaient avec eux dans la foule au début de l’action. La lutte continue.

 

Pour prendre contact avec Jessica Garraway :
Email : garrawaj@riseup.net
Tel.: 00 1 253 906 4740

Voir aussi l’article annonçant la manifestation
et l’article sur la manifestation de juin dernier

l’article de Debra White Plume donnant une description détaillée des incidents
De nombreuses photos des incidents

Publié par Censored News le 12 juin 2012
Traduction Christine Prat

Des Lakota bloquent les boutiques de Whiteclay avec des membres de Deep Green Resistance

Des membres de Deep Green Resistance [Résistance profondément verte] se sont joints à leurs alliés Lakota de Pine Ridge dans une action contre Whiteclay, une petite bourgade du Nebraska avec une population de 14 habitants et 4 boutiques d’alcool. Depuis des années, l’économie de la commune rurale isolée repose sur l’exploitation des Lakota.

 

Par Infoshop News et Deep Green Resistance

http://news.infoshop.org/article.php?story=20120610144246211

http://deepgreenresistance.org/whiteclay-blockade/

WHITECLAY, Nebraska – Des activistes de tout le pays ont participé à une action de désobéissance civile dans la bourgade de Whiteclay, Nebraska. Des organisateurs venus de Deep Green Resistance, Dés-occupez Albuquerque, Occupez Lincoln et des Lakota ont attaché des verrous à leurs cou et ont formé une chaîne reliant des paires de manifestants, bloquant la route qui traverse la ‘ville’ pour attirer l’attention sur l’infâme industrie de l’alcool de la localité. Après que la route principale ait été bloquée pendant trois heures et demie, la police a accepté de travailler avec des femmes Lakota pour enquêter sur la pléthore de crimes et d’infractions commis par les propriétaires des quatre lieus de trafic d’alcool de Whiteclay. En plus du blocage, les femmes Lakota ont collé des avis d’éviction donnant aux boutiques d’alcool 30 jours pour changer de commerce et arrêter de vendre de l’alcool. Les organisateurs sont aussi déterminés à attaquer les brasseries qui fournissent les boutiques.

« L’action de Whiteclay est la première d’une série destinée à s’assurer que les poisons d’Anheiser-Busch et Coors ne contaminent pas une autre Génération de nos Lakota ici à l’intérieur de Notre Patrie » dit Olowan Martinez, un des organisateurs Lakota de l’action.

Parlant de la position déterminée prise par elle-même et d’autres femmes Lakota, O. Martinez dit « Nous sommes celles qui donnent la vie à cette Nation et nous comptons que dans les 30 jours suivant le 9 juin 2012 ces commerces acceptent de changer leur type d’activité. S’ils refusent, Nous, les Femmes considèrerons qu’il s’agit d’une violation de la paix contre nos générations futures. C’est notre responsabilité, en tant que Donneuses de Vie de la Nation Lakota de protéger notre Futur par tous les moyens nécessaires, pas seulement à Whiteclay, Nebraska, mais aussi dans les bourgades à la frontière, Gordon, Martin, Boondocks, Rushville et Olreichs. »

Les quatre boutiques d’alcool de Whiteclay (une bourgade peuplée par 14 habitants !) agissent dans une illégalité chronique et un manque absolu de considérations éthiques. Les boutiques violent à répétition et quotidiennement les termes de leurs licences de commerce d’alcool en autorisant la consommation sur place et la vente à des gens déjà ivres et alcooliques notoires. Les boutiques de Whiteclay sont connues pour vendre à des mineurs et tout le monde sait que les vendeurs donnent de l’alcool en échange de prestations sexuelles et attaquent des femmes.

L’acte de désobéissance civile à eu lieu après la Marche pour la Justice 2012, une marche annuelle de Pine Ridge à Whiteclay commémorant les victimes de Whiteclay, parmi lesquelles Loren et Wally Black Elk et Ron Hard Heart. Plusieurs centaines de personnes ont participé à la marche, pour demander justice pour les innombrables victimes de l’alcool de Whiteclay. Vers la fin de la marche, sept activistes se sont enchaînés et ont bloqué la seule route traversant Whiteclay. L’action a coûté au commerce de l’alcool environs 1000 dollars sur la vente d’alcool au cours de la lutte ininterrompue contre le génocide par l’alcool des Lakota Oglala.

« Deep Green Resistance est ici aujourd’hui pour soutenir les Lakota Oglala contre Whiteclay, une pièce maîtresse dans le génocide en toujours en cours des Lakota et de leur culture. Comme alliés, nous sommes ici pour faire un rempart de nos corps en solidarité avec leur lutte » dit T.R. McKenzie, un des participants au blocus et coordinateur de Deep Green Resistance Great Plains [D.G.R. pour les Grandes Plaines].

Le blocus a cessé après que la police ait signé un accord écrit, promettant de rencontrer et de collaborer avec les femmes Lakota pour mener une enquête sur l’activité illégale rampante et les infractions des boutiques d’alcool de Whiteclay. Ayant obtenu la possibilité d’agir directement sur l’infrastructure du commerce d’alcool de Whiteclay, les participants ont mis un terme au blocus.

Nous sommes loin d’avoir obtenu la Justice complète, et Whiteclay continue de permettre et d’effectuer la destruction des Lakota Oglala et des gens de Pine Ridge. La soumission des Lakota Oglala de Pine Ridge ne s’arrêtera pas tant que les boutiques d’alcool de Whiteclay continueront à fonctionner. Si les concessions accordées ne conduisent pas au changement demandé par les femmes Lakota, et si ceux qui ont du pouvoir ne respectent pas leur part de l’accord dans les 30 jours, l’escalade de la lutte continuera.